Une Angevine casse la toile grâce à ses vidéos humoristiques
Publié : 7 septembre 2023 à 6h00 par Hugo Harnois
Portrait de Maria Moreno, alias Mariappymeal, proposant tous les jours des vidéos humoristiques sur les réseaux sociaux.
Elle vient d’Angers, est âgée de 20 ans, et a déjà plus d’un million d’abonnés sur Tik Tok, et 150.000 sur Instagram. Maria Moreno, alias Mariappymeal, propose tous les jours des petites vidéos humoristiques d’une minute environ, dans lesquelles elle décrit des situations du quotidien.
À plein temps
Elle a arrêté en mai dernier sa Licence en Arts du spectacle pour se consacrer pleinement à son activité sur les réseaux sociaux. L’humoriste revient sur ses débuts, il y a tout juste un an : « quand j’ai commencé sur Tik Tok, c’était pour parler cinéma, et petit à petit, j’ai fait ces vidéos humoristiques, ça m’a toujours intéressé, de base. Les gens aimaient beaucoup ma façon de parler, ma façon de raconter les choses. Ce qui ressort beaucoup, c’est ma qualité de jeu et des personnages que je peux faire et qui sont extrêmement différents. » L’humoriste passe en effet de la caissière, la secrétaire, le distributeur de prospectus ou encore la Parisienne.
Pour écrire ses minis sketchs, elle s’inspire beaucoup de scènes de la vie quotidienne, mais aussi de sa famille et surtout de sa sœur. « D’abord, c’est pour m’éclater, moi, et quand j’ai vu que ça a pris de l’ampleur et que ça aidait des personnes, que ça leur apportait un peu le sourire après une journée difficile, ça, c’est un truc qui me motive quand je reçois ces messages », explique l’Angevine.
Des projets en cours
Autodidacte fan de Florence Foresti ou encore de Jonathan Cohen, Maria Moreno n’a commencé à publier ses vidéos qu’il y a un an. Et désormais, elle se fixe l’objectif d’en sortir une par jour : « je n’ai jamais eu de problème d’inspiration, mais ça me demande beaucoup de temps, voilà pourquoi je ne me consacre plus qu’à ça pour voir jusqu’où ça peut me mener. »
Maria Moreno voit justement plus loin et aimerait, à l’avenir, se lancer dans le stand-up, mais aussi dans le cinéma. Elle a d’ailleurs réalisé, écrit et produit un court-métrage sur la phobie sociale et scolaire cet été. Une œuvre, à l’inverse, tout, sauf comique. « C’est plus facile d’écrire sur mon quotidien, et hyper difficile d’écrire et faire quelque chose de drôle. Mais c’est un challenge que j’ai envie de tester dans pas très longtemps ».