Rassemblement anti-bassines en Deux-Sèvres : 3.200 gendarmes et policiers mobilisés

Un dispositif de sécurité conséquent est mis en place ces 24, 25 et 26 mars en Deux-Sèvres, à l’occasion d’un grand rassemblement des militants anti-bassines. Gérald Darmanin fait savoir ce vendredi matin que 3.200 gendarmes et policiers sont mobilisés. Le ministre de l’Intérieur a prévenu que cette manifestation risquait de donner lieu à des violences. « Nous verrons des images extrêmement dures, parce qu'il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions », a-t-il affirmé.

Les autorités s'attendent à la venue durant le week-end de 7.000 à 10.000 personnes dont 1.000 "ultras" à Sainte-Soline. Selon Gérald Darmanin, le dispositif des forces de l'ordre prévu pour ce week-end est plus important que celui mis en place lors de la précédente manifestation, fin octobre, qui avait été marquée par des incidents. A l’époque, 1.700 gendarmes et policiers étaient mobilisés.

Le dispositif n’a en tout cas pas permis de déjouer les premières actions des anti-bassines. Ce vendredi, le collectif Bassines non merci indique que « 200 activistes ont envahi une parcelle à la limite de la zone d’interdiction de circulation et de manifestation », près du chantier de Sainte-Soline. « Le campement est situé sur une parcelle légale et privée avec l'accord du paysan propriétaire », précisent les organisateurs, qui comptent se servir du lieu comme « base de départ stratégique pour la manifestation de samedi et les actions de désobéissance civile. »

(Avec AFP)