Maine-et-Loire : le point sur l’incendie de Baugé-en-Anjou ce mercredi matin
Publié : 10 août 2022 à 10h13 par Étienne Escuer
Plus de 1.200 hectares de végétation sont partis en fumée à Baugé-en-Anjou, ce mercredi 10 août au matin.
La forêt de Pugle continue de brûler, dans le Maine-et-Loire, ce mercredi 10 août dans la matinée. Débuté lundi après-midi, le feu « a pris une ampleur importante, on est à 1.240 hectares de brûlés. Nous ne sommes toujours pas maîtres du feu », confient les pompiers du département. Ces derniers redoutent cette journée de mercredi, alors qu'il va faire « très chaud » et qu'un « renforcement du vent » est craint, mais espèrent tout de même parvenir à maîtriser les flammes avant ce soir.
L’intervention des soldats du feu est rendue compliquée par le secteur touché, à Baugé-en-Anjou. Une « zone d’exclusion » a en effet été traversée par les flammes. « Ni la population, ni les secours ne peuvent entrer car il y a du stockage de munitions de la Seconde guerre mondiale », expliquent les pompiers. Ils sont désormais très exactement 377 sur place, dont 200 venus d'autres départements.
22 points sensibles, dont un centre d’hébergement pour personnes handicapés, sont particulièrement surveillés. 70 personnes ont été évacuées pour le moment. « Les actions des sapeurs-pompiers ont été efficaces en ce qui concerne la protection des points sensibles puisqu'on a aucun point sensible qui a été impacté par le sinistre. Par contre on n'a pas encore réussi à prendre la maitrise de ce sinistre », détaillent les pompiers. 500 à 700 hectares seraient encore menacés selon Philippe Chalopin, le maire de Baugé-en-Anjou, qui décrit un paysage « lunaire ».
L’origine du sinistre n’est pas encore connue, mais quelques éléments suspects ont été relevé par les pompiers. « On a des sautes de feu improbables, on suspecte très fortement des allumages volontaires d’incendie », estiment-ils. En parallèle, le département a été touché par un deuxième incendie hier, sur le secteur de Beaulieu-sur-Layon. 80 hectares ont été détruits. « Ce feu est fixé et on est maitre du feu », expliquent les pompiers.
(Avec AFP)