COVID : une baisse des naissances confirmée neuf mois après le premier confinement
Publié : 1er octobre 2021 à 7h09 par Alicia Méchin
Sans grande surprise, les naissances ont baissé en France, neuf mois après le premier confinement, selon une nouvelle étude de l’INSEE. La plupart des régions sont concernées, et notamment les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine et la Bourgogne-Franche-Comté.
C’est l’une des conséquences de la crise de la COVID-19 : les naissances ont fortement chuté entre mi-décembre 2020 et mi-février 2021, soit environ neuf mois après le premier confinement. Sur cette période, il est né 10,2 % de bébés en moins en France, qu’entre le 15 décembre 2019 et le 15 février 2020.
Cette tendance se ressent sur l’ensemble du territoire, où une baisse est enregistrée dans toutes les régions. -13,5% en Bourgogne-Franche-Comté, -11,1% en Centre-Val de Loire, -9,7% en Pays de la Loire, ou encore -6,9% en Nouvelle-Aquitaine. La plus forte baisse est enregistrée en Guadeloupe (-19,7%), suivi de la Bourgogne, deux régions les plus touchées par l’épidémie.
Un rebond ?
Comme le souligne l’Insee, il faut remonter à 1975, à la fin du baby-boom, pour observer une baisse d'une telle ampleur. L’institut précise que « l'effet confinement » est le plus marqué chez les jeunes femmes (avant 20 ans) : − 21,3 % de naissances entre le 15 décembre 2020 et le 15 février 2021 par rapport à la même période un an avant. L’éloignement du couple, dû au confinement, pourrait être l’une des raisons de cette baisse.
L’étude précise néanmoins qu’un léger rebond s’est fait ressentir dès le mois de mars 2021, mais il n’est pas suffisant pour compenser cette chute. « Sur les six premiers mois de l’année 2021, les naissances baissent de 2,7 % en moyenne quotidienne par rapport à un an auparavant », précise l’INSEE.