Angers : êtes-vous prêts à relever le défi 0 déchet ?

Publié : 29 novembre 2022 à 16h15 par Hugo Harnois

Sac poubelle et déchets - Photo d'illustration
Sac poubelle et déchets - Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Depuis le 4 novembre, vous pouvez vous inscrire à la deuxième édition du Défi 0 déchet lancée par Angers Loire Métropole.

Ils étaient environ 100 foyers l’an passé, ils seront au moins 150 cette année. Jusqu’au vendredi 9 décembre prochain, 150 familles peuvent s’inscrire à  Maire d’Ecuillé et vice-président d’Angers Loire Métropole en charge des Déchets et de l’Économie circulaire, Jean-Louis Demois souhaite avoir des « foyers représentatifs de ce que l’on a sur le territoire. Ça peut être une personne, un couple seul, ou avec des enfants, et que tous soient répartis sur plusieurs communes », avec un seul critère : « avoir envie ».

 

500 kilos de déchets par an et par habitant

Selon lui, le volume des déchets par habitant et par an est resté plus ou moins le même ces dix dernières années, soit 500 kilos à Angers. Néanmoins, « ça a évolué, on tri beaucoup mieux, il y a plus de volumes de tri, plus de choses emmenées en déchetteries. Mais il reste un volume important que ce que l’on appelle les ordures ménagères résiduelles. Ce sont 180 kilos par an et par habitant qui sont incinérés, car non recyclés ».

À travers le Défi 0 déchet, 150 foyers vont donc être accompagnés durant six mois « de telle façon qu’ils puissent découvrir des petits trucs et de nouvelles façons de fonctionner pour aller vers le zéro déchet », précise l’élu. Cinq ateliers seront proposés et menés par l’association WeAct : la réduction des emballages le 28 janvier ; le compost le 4 mars ; la réutilisation et la réparation d’objets le 1er avril ; le "faire soi-même" le 13 mai ; la cuisine antigaspi le 13 mai.

150 foyers seront retenus pour le défi mais Jean-Louis Demois l’assure : ça pourra être davantage s’il y a plus d’inscriptions. Un bilan du challenge sera enfin dévoilé le 30 juin 2023. L’an passé lors de la première édition, certains participants avaient baissé fortement leurs volumes de déchets, d’autres avaient au contraire la sensation de ne pas avoir tant économiser que cela.