Lire à Limoges 2023 : un programme alléchant malgré un budget réduit

Publié : 11 mai 2023 à 7h00 par Étienne Escuer

Le festival a lieu du 12 au 14 mai.

Crédit : Lire à Limoges

L’édition 2023 de Lire à Limoges débute ce vendredi 12 mai. Le budget est en baisse, mais le plateau s’annonce toujours aussi alléchant.

Avis aux amoureux des livres : Lire à Limoges revient du 12 au 14 mai pour une nouvelle édition. Nouveauté cette année : le salon du livre déménage. Fini le grand chapiteau installé sur le champ de juillet, l’événement se tient désormais à la patinoire, pour des questions budgétaires. « Mettre 200.000 euros pour un barnum pour trois jours, ça paraissait être une solution complètement absurde », confie Muriel Laskar, conseillère municipale en charge de Lire à Limoges. L’élue évoque aussi le succès du festival de musique Mille et une notes à la patinoire pour justifier ce changement de lieux.


Franck Thilliez, Anne Goscinny, Bernadette Desprès


Seuls 150 auteurs seront présents cette année, « mais on ne baisse absolument pas la qualité du plateau », explique Muriel Laskar. « On a un président de festival prestigieux : Franck Thilliez, auteur à succès du roman noir et du polar français. » Le chanteur Charlélie Couture, l’autrice controversée Natasha Calestrémé, spécialisée dans le développement personnel, la créatrice de Tom-Tom et Nana Bernadette Desprès, Antoon Krings, à l’origine des Drôles de petites bêtes, Anne Goscinny, ou encore l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin font partie des invités. Le festival veut en effet garder son esprit généraliste et éclectique.


 


Si la municipalité a décidé de réduire la voilure cette année, l’engouement du public pour ce type d’événement reste fort, constate Muriel Laskar. « C’est interactif. Les gens vont à la rencontre de leurs auteurs, échangent quelques mots, font dédicacer les livres, etc. », rappelle l’élue. « Il va y avoir des rencontres avec les auteurs, des ateliers, des débats… La rencontre vivante et l’échange, après cette période de pandémie où on s’était un peu replié sur soi, je crois qu’on en a besoin comme jamais ! »