Une pétition lancée contre l’installation de la Quéquetterie à Angers

Publié : 26 novembre 2021 à 10h33 par Théo Palud

La pétition a déjà récolté plus de 260 signatures.

Crédit : Pixabay - Photo d'illustration

Alors que la boutique de pâtisseries en forme de sexes masculins et féminins doit ouvrir une franchise mercredi prochain à Angers rue Baudrière, une pétition en ligne a été lancée pour réglementer son installation. La raison : elle se trouve à proximité d’établissements scolaires.

Son arrivée dérange…  À Angers, une pétition a été lancée contre l’installation le 1er décembre prochain de la Quéquetterie, cette boutique aux pâtisseries en forme de pénis et de vulves. L’ouverture de ce point de restauration rue Baudrière sera le 4ème de la marque à voir le jour en France.


Si le concept provoquant et osé peut donner envie à certains, d’autres en revanche ont du mal à l’accepter. C’est le cas d’Etienne Cazaban, enseignant angevin et créateur de la pétition en ligne "La Quéquetterie Angers : protégez nos enfants de la pornographie", opposé à l’arrivée du magasin selon nos confrères du Courrier de l’Ouest.


Derrière lui, les signataires s’accordent tours à dire que le caractère sexuel dérange, voire même pornographique selon eux, surtout dans un périmètre où se trouvent des établissements scolaires. C’est dans cette optique qu’ils s’adressent via leur pétition au maire de la ville Christophe Béchu, en lui demandant de réglementer l’arrivée de la boutique de pâtisseries.


En effet, l’article 99 de la loi n° 87-588 du 31 juillet 1987, stipule que "l’installation à moins de deux cents mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique est interdite".


Or, le commerce est implanté dans le rayon de l’école et du lycée du Sacré-Cœur. Reste à savoir si leurs produits peuvent être considérés comme de la pornographie. En attendant, le responsble de la future franchise angevine retient surtout que cette affaire "fait beaucoup parler" d'eux, d'après les propos recueillis par le journal. À ce jour, plus de 260 personnes ont déjà signé la pétition. Affaire à suivre donc…