Tours, Limoges... Fermés depuis six mois, les cinémas rouvrent leurs portes ce mercredi
Publié : 17 mai 2021 à 5h00 par Guillaume Pivert
Les salles de cinéma sont fermées depuis le 30 octobre dernier.
Crédit : Pixabay
Les gérants de salle vont devoir s'adapter au couvre-feu et aux jauges jusqu'à la fin du mois de juin.
Fermées depuis le 30 octobre dernier, les salles de cinéma vont à nouveau pouvoir accueillir du public à partir du 19 mai.
Comme pour les restaurants notamment, le protocole sanitaire sera strict. Les salles rouvriront à 35% de leur capacité, à 65% à partir du 9 juin. La mesure devrait être levée le 30 juin si les conditions sanitaires le permettent. « On fait des séances à 11h et on va étaler les entrées pour éviter les files d’attentes, les rassemblements dans le hall », explique Catherine Melet, présidente des Studios à Tours.
Les cinémas devront aussi composer avec le couvre-feu à 21 heures. « Compte tenu de ce qu’on a vécu c’est une demi épine dans notre pied », sourit-elle. « On fait en sorte de faire sortir le public pour 20h30 ».
Bruno Penin, directeur du Grand Ecran à Limoges, déplore lui que le couvre-feu « limite le potentiel d’entrées ».
« On a besoin de repartir tranquillement, de récupérer progressivement notre public, on espère retrouver une situation normale en septembre », affirme Catherine Melet. Pour elle et Bruno Penin, les premières semaines d’activité ne seront pas rentables.
Un risque d’embouteillage
Pour attirer le public, les cinémas peuvent compter sur une programmation importante. Plus de 400 films attendent de (re)sortir selon la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
« Les Américains ont beaucoup de choses à sortir, le James Bond par exemple a plus d’un an et demi de retard », indique Bruno Penin. Problème, il y a embouteillage, même pour les films français. Les tournages ont continué ces derniers mois et malheureusement les distributeurs n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un calendrier de sorties, profitable à tous, comme l’explique Catherine Melet.
Bruno Penin se veut plus optimiste. Pour le gérant du Grand Ecran de Limoges, « les choses vont se réguler et rentrer petit à petit dans l’ordre ».