Loir-et-Cher : une famille mordue d'ultra-trail !

Publié : 28 avril 2023 à 6h00 par Alicia Méchin

Catherine, Frédéric et Mathieu sont mordus d’ultra-trail !

Catherine, Frédéric et leur fils Mathieu sont adeptes d’ultra-trail. Ils se préparent activement pour un nouveau défi, en Alsace cette fois-ci.

L’ultra-trail est une course en pleine nature, sur de très longues distances. On parle d’ultra-rail quand la distance dépasse celle d’un marathon (42,195 km). Mais les mordus de la discipline se laissent plus souvent tenter par des 100 ou 200 km ! C’est le cas de cette famille originaire de Vendôme, qui a découvert cette passion en 2015.


Totalement novice en la matière, je les ai laissés me compter leurs efforts, qu’ils réalisent en famille. « Ce qu’on aime aussi dans la course à pied et l’ultra, c’est qu’on est à trois à le faire », m’explique Catherine. Et si généralement le fils fait la course tambours battants, le couple, lui, ne se lâche pas d’une semelle.


Ce sera le cas une fois de plus du 18 au 21 mai prochains, lors du Trail Alsace Grand Est by UTMB. Au programme : 165 km, sur les 2 départements alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Et même si la famille n’en est pas à son premier défi sportif, elle le prépare très sérieusement. Car à chaque course, les coureurs repartent de zéro.


« On fait du sport régulièrement, mais pour ce type d’évènement, c’est trois mois de préparation, nous précise Frédéric. La plus grosse difficulté pour nous c’est qu’il y a du dénivelé, et nous on habite… en Beauce… et la Beauce, c’est tout plat ! Donc on arrive avec un petit handicap, -même gros handicap, par rapport à certaines personnes où leur terrain de jeux, tous les jours, c’est la moyenne montagne ou la montagne ».


Sur le parcours, les coureurs d’ultra-trail ont des barrières horaires à respecter. C’est l’objectif que s’est fixé le couple : respecter ces barrières horaires pour ne pas être « disqualifié », et donc être « finisher ».


 


Hallucinations


 


Au-delà de la performance physique, c’est donc aussi et surtout le mental qui prime. Car même si les coureurs ont des espaces pour se changer, prendre une douche, dormir et se restaurer, le corps et l’esprit sont mis à rude épreuve.


Le couple loir-et-chérien, lui, admet que dans l’effort, il a du mal à manger ou dormir. « Le plus qu’on a fait sans dormir c’est 55 heures », se remémore Catherine. « On arrive à des premières nuits où personnellement, ce sont des hallucinations, j’ai des hallucinations. Là, ça veut dire qu’il faut se reposer », ajoute son mari.


La famille est donc est pleine préparation pour ce défi alsacien, où Catherine, 59 ans, sera par ailleurs la doyenne de la course. Puis après une courte période de repose, le couple reprendra l’entraînement pour un 80 km en duo, en Auvergne, au mois d’octobre.