Charente-Maritime : une vente d’œuvres d’art au profit des Restos du Cœur
Publié : 26 octobre 2022 à 7h00 par Étienne Escuer
Image d'illustration. Les Restos du coeur organisent une vente aux enchères.
Crédit : Restos du coeur.
Les Restos du Cœur de Charente-Maritime organisent une vente aux enchères d’œuvres d’art le 2 novembre, afin de récolter des fonds.
Une initiative originale des Restos du Cœur de Charente-Maritime ! Le 2 novembre prochain, à 18h, l’association va organiser une vente aux enchères d’œuvres d’art au palais des congrès de Rochefort. « Il y a des sculptures, des toiles acryliques, des photos, etc. 33 artistes ont répondu généreusement à notre appel », explique Jean-Luc Wibratte, le responsable local des manifestations. « Sur les 113 associations locales des Restos du Cœur, on est la seule à proposer une vente aux enchères de ce type. C’est une belle aventure mais il est difficile de prévoir les fonds qu’on va pouvoir recueillir. »
Les œuvres seront mises en vente à 100 euros pour débuter. La plupart sont estimées à quelques centaines d’euros, mais certaines valent environ 1.800 euros. « Dans la mesure où on accueille de plus en plus de monde, on a aussi besoin de plus en plus de fonds », poursuit Jean-Luc Wibratte, qui espère que les acheteurs répondront présent. Les œuvres sont exposées du 29 octobre au 2 novembre au palais des congrès de Rochefort, et sur interencheres.com.
De plus en plus de personnes accueillies
Ces derniers mois, après la crise sanitaire puis l’inflation, le nombre de personnes accueillies par les Restos du cœur a encore augmenté dans le département. « De plus en plus de personnes sont en difficultés. On a énormément de jeunes, des étudiants, des migrants venus d’Ukraine ou encore des mères célibataires », détaille Jean-Luc Wibratte. « On a aussi un centre itinérant qui va dans les territoires ruraux, où les personnes d’un certain âge n’ont pas la possibilité de se déplacer. »Les Restos du Cœur de Charente-Maritime sont aussi à la recherche de bénévoles. Pendant la crise sanitaire, les plus âgés ont en effet été priés de ne pas venir, pour ne pas se mettre en danger. « La majorité ne sont jamais revenus », confie Jean-Luc Wibratte, qui précise que des personnes accueillies participent aussi au fonctionnement de l’association. Il y a des besoins au siège administratif mais aussi pour la ramasse dans les magasins. « Pour les personnes en activité, c’est compliqué en semaine, mais on a aussi besoin de monde pour les collectes nationales, les opérations papiers cadeaux ou le samedi matin », indique Jean-Luc Wibratte.